Pas de résultat
Voir tous les résultats
Managers
  • Business
  • Eco
  • Executives
  • Banking
  • Startups
  • Biz’art & Cult
  • Vidéo
  • Podcast
  • Our Events
    • Femmes Entrepreneurs Tunisie
    • Africa Means Business
  • Packs TRE
  • Inscrivez-vous
Managers
  • Business
  • Eco
  • Executives
  • Banking
  • Startups
  • Biz’art & Cult
  • Vidéo
  • Podcast
  • Our Events
    • Femmes Entrepreneurs Tunisie
    • Africa Means Business
  • Packs TRE
  • Inscrivez-vous
Managers
Pas de résultat
Voir tous les résultats

Ridha Chalghoum : “L’Etat a payé des millions de dinars pour préserver la paix sociale”

14 février 2020
Dans Business

Invité par l’Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE), le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, a été interpellé sur plusieurs problématiques économiques, comme nous l’avions vu dans un précédent article. Son intervention était aussi l’occasion de dresser un état des lieux de la conjoncture tunisienne.

Pour le ministre, il est clair que la situation économique était meilleure en 2010. Néanmoins, même si des efforts ont été déployés en vue de faire face à la crise de 2008, ces derniers n’ont pas permis de réaliser une meilleure croissance économique. “Pour créer de l’emploi, la part de l’investissement dans le budget de l’Etat doit être égale à 30%. La croissance, pour sa part, doit atteindre 7%”, a-t-il noté.

Les grands chantiers de l’après 2011

Après 2011, un changement s’imposait dans l’économie tunisienne, mais chaque partie prenante au débat avait une vision, d’autant plus que la Tunisie a fait face à un contexte social très difficile, marqué par des grèves et des mouvements sociaux. “L’Etat a payé des millions de dinars pour conserver la paix sociale. Il y a eu, dans ce contexte, plus de 200 000 recrutements dans la fonction publique. La masse salariale est passée de 7 milliards de dinars en 2010 à 19 milliards de dinars actuellement”, a-t-il regretté.

D’un autre côté, la conjoncture, durant l’après 2011, a été marquée par la faiblesse de l’Etat, ce qui a impacté l’exécution de plusieurs projets et affecté plusieurs secteurs. “Nous avons commencé à nous endetter en devises pour combler les besoins de l’Etat, ce qui a conduit à l’aggravation du déficit. Les investissements étrangers n’étaient pas nombreux. Dans ce même contexte, la valeur du dinar a dégringolé”, a-t-il rappelé.

Actuellement, la part des investissements dans le budget de l’Etat est encore loin des 30% requis : 18,5%. L’épargne nationale, pour sa part, a atteint 8,5% selon Ridha Chalghoum, alors qu’elle était à 21%. Face à tout cela, la capacité d’investissement était faible. Tant d’éléments qui, poursuit-il, ont conduit à une croissance économique faible.

Une amélioration en 2017, mais d’autres efforts sont requis

2017 a marqué un nouveau départ pour la Tunisie, étant donné que de nouvelles mesures ont été prises. Il s’agissait, aussi, de respecter les engagements de la Tunisie vis-à-vis du FMI (Fonds Monétaire International). “Dans cette situation, nous avons besoin de partis politiques forts et d’une société civile forte qui soient conscients de la gravité de la situation et qui comprennent, par exemple, qu’il faut geler les recrutements dans la fonction publique”, a-t-il encore dit. D’où la mise en place des objectifs à moyen terme, notamment en ce qui concerne le déficit (3% du PIB en 2020 et 2% en 2022).

Autre point abordé par le ministre des Finances : la situation des entreprises publiques. Elles doivent être réformées et restructurées afin de relancer l’économie. Ainsi, il sera possible de les préserver pour les générations futures. “Si on doit revendre une partie des entreprises publiques, l’argent devrait servir aux générations futures. On ne peut plus travailler avec un statut quo !”, a assuré Ridha Chalghoum.

Une fiscalité optimisée

Tant d’éléments sur lesquels le prochain gouvernement devrait se focaliser selon le ministre. En ce qui concerne la fiscalité, celle-ci, poursuit-il constitue l’un des éléments clés pour une éventuelle sortie de crise. C’était, d’ailleurs, le cas en 1986, lorsque la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) a été introduite.

“Les défis, aujourd’hui, sont nombreux. Notre économie évolue dans un environnement mondialisé. C’est une tendance qu’il faut suivre. Il faut, aussi, suivre les évolutions en matière de transparence fiscale à l’étranger et travailler, dans cette même optique, sur l’échange des données et l’optimisation fiscale. Sur ce plan, le travail de l’administration doit être amélioré à travers des contrôles plus efficaces. Pour chaque projet, les objectifs doivent être fixés. Il faut, par la suite, faire le suivi. C’est la culture qu’il faut mettre en place”, a conclu Ridha Chalghoum.

Tags: actualité tunisieAtugeéconomie tunisieentreprise publique tunisieridha chalghoum
Sahar Mechri

Sahar Mechri

RelatedArticles

Ennakl Automobiles enregistre un résultat net en hausse de 27% par rapport à 2023
Business

Ennakl Automobiles enregistre un résultat net en hausse de 27% par rapport à 2023

27 mai 2025
TRACE Enda Gabès: une dynamique entrepreneuriale pour l’emploi rural
Banking

TRACE Enda Gabès: une dynamique entrepreneuriale pour l’emploi rural

27 mai 2025
L’Égypte annonce la création de 12 nouvelles universités nationales
Business

L’Égypte annonce la création de 12 nouvelles universités nationales

27 mai 2025

Les plus lus

  • La BNA affiche d’excellents ratios prudentiels en 2024

    La BNA affiche d’excellents ratios prudentiels en 2024

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Recrutement à la Banque Centrale de Tunisie : 116 postes ouverts

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Tout contrat de travail en Tunisie est présumé à durée indéterminée, sauf si…

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Visa Schengen: le top 10 des destinations les plus faciles à obtenir cet été

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Trois villes tunisiennes parmi les plus attractives d’Afrique en 2025

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
  • Ces 5 pays ont le SMIC le plus élevé au monde

    0 partages
    Partage 0 Tweet 0
Salesforce met 8 milliards de dollars sur la table pour acquérir Informatica

Salesforce met 8 milliards de dollars sur la table pour acquérir Informatica

27 mai 2025
Exportations agricoles françaises : l’Afrique reste un marché clé malgré des disparités régionales

Exportations agricoles françaises : l’Afrique reste un marché clé malgré des disparités régionales

27 mai 2025
L’UBCI s’engage pour l’inclusion au Festival Handy Music

L’UBCI s’engage pour l’inclusion au Festival Handy Music

27 mai 2025
La STA tiendra son assemblée générale ordinaire le 29 mai 2025

La STA tiendra son assemblée générale ordinaire le 29 mai 2025

27 mai 2025
Élaboration d’un projet de circulaire explicative pour le décret relatif aux entreprises communautaires

Élaboration d’un projet de circulaire explicative pour le décret relatif aux entreprises communautaires

27 mai 2025
Trois villes tunisiennes parmi les plus attractives d’Afrique en 2025

Trois villes tunisiennes parmi les plus attractives d’Afrique en 2025

27 mai 2025

Suivez-Nous

L’essentiel de l’actu Business dans votre boîte e-mail

Managers

Managers est un média qui publie un magazine mensuel et un site Web destinés aux entrepreneurs et aux dirigeants d’entreprises pour les informer et les accompagner dans leur progression de carrière

Catégories

  • Banking
  • Biz’art & Cult
  • Business
  • Eco
  • Entreprise
  • Executives
  • Managers
  • Startups
  • Vidéo
  • Podcast
  • Les banques tunisiennes

Abonnez-vous

Facebook Twitter Instagram LinkedIn
  • Qui Sommes Nous

Copyright © , Managers

Pas de résultat
Voir tous les résultats
  • Business
  • Eco
  • Executives
  • Banking
  • Startups
  • Biz’art & Cult
  • Vidéo
  • Podcast
  • Our Events
    • Femmes Entrepreneurs Tunisie
    • Africa Means Business
  • Packs TRE
  • Inscrivez-vous

Copyright © , Managers

Share This
  • Facebook
  • Twitter
  • Gmail
  • LinkedIn