Depuis sa naissance en 2014, le Salon de l’entrepreneuriat Riyeda a pris de l’ampleur pour se positionner, aujourd’hui, comme l’un des plus grands événements sur la scène entrepreneuriale locale.
“Le but de ce salon est d’encourager l’esprit entrepreneurial chez les jeunes porteurs d’idées de projets, sonder de nouveaux parcours professionnels, élargir réseau des professionnels, trouver des financements, bénéficier des meilleurs conseils, créer de l’emploi et de faire émerger les nouveaux leaders de demain”, a souligné à cet égard Skander Haddar, organisateur de l’événement. “L’entrepreneuriat est avant tout une culture”, souligne Haddar.
L’édition 2020 de Riyeda a vu la participation de plus de 10.000 personnes, selon ses organisateurs. “Nous y trouvons ceux qui veulent s’initier à l’entrepreneuriat, ceux souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat mais aussi des entrepreneurs à la recherche d’opportunités pour développer encore plus leurs projets”, affirme l’organisateur du salon.
Accompagnement
L’édition 2020 de Riyeda a vu également l’organisation du Challenge Pitch Competition. Le but de cette compétition est d’identifier les porteurs d’idées innovants afin de leur offrir l’accompagnement et le financement nécessaires pour concrétiser la création effective de leur entreprise.
Riyeda 2020 a vu également l’organisation de Riyeda Hackathon, une compétition pour le développement, au moins de 24 heures, d’applications pour les secteurs de l’agriculture et les industries agroalimentaires. Les lauréats ont pu ainsi gagner une prise en charge totale pour la participation à un voyage d’études en Allemagne sur les TICs en agriculture, l’appui et l’accompagnement dans la conception du business model et pour la publication de l’application créée, ainsi que l’incubation aux pépinières des entreprises agricoles.
Riyeda 2020 était également l’occasion pour l’UIB pour annoncer l’allocation d’une enveloppe de 60 millions de dinars dédiée aux jeunes entrepreneurs, en 2020. “Nous réfléchissons à la manière nous permettant d’intervenir directement dans le capital des start-ups, et nous avons un projet dans ce sens prévu pour le mois d’avril 2020”, a indiqué à cette occasion Mondher Ghazeli, PDG de l’UIB. Et d’ajouter: “On estime nécessaire d’encourager les les clients jeunes entrepreneurs. Il faut rompre avec l’idée reçue, selon laquelle les banques ne sauraient pas traiter avec les start-up et les entrepreneurs”.