C’est sans doute l’une des actualités qu’il faudra retenir cette semaine : la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a annoncé qu’elle proposera une amnistie de change comme cela a été fait dans plusieurs pays.
L’objectif est de parvenir à renflouer les réserves en devises de l’Etat. Plusieurs experts ont salué cette proposition, même si elle n’est encore, justement, qu’au stade d’une suggestion. Il s’agit, certainement, d’attirer ceux qui sont actifs dans le commerce parallèle et l’économie informelle qui représentent, rappelons-le, près de la moitié de l’économie tunisienne.
Toujours dans l’optique de la flexibilité, la BCT entend réviser les textes de lois relatifs à la réglementation de change. Elle travaillera, ainsi, sur la levée des obstacles qui se dressent face aux entreprises et aux particuliers lorsqu’ils sont amenés à faire des transactions avec l’étranger.
L’Institution d’Émission précise, néanmoins, que ces changements ne relèvent pas tous de ses compétences. A travers la formulation de ces propositions, elle souhaite surtout faire évoluer son rendement, son efficacité et parvenir à renflouer les réserves en devises de la Tunisie. Mais pas que : il s’agit, aussi, de lutter contre l’économie parallèle.