En matière de développement durable, le Maroc figure parmi les pays pionniers en Afrique. Afin d’appuyer la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable au Maroc (CNEDD), une opération de jumelage a été lancée avec l’Union Européenne (UE). C’était à l’occasion d’un atelier présidé par le ministre Marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah. Il y avait, également, des représentants de la diplomatie européenne.
L’objectif de ce jumelage est de mettre en place les fondements qui permettront d’instaurer le développement durable au Maroc, et ce à travers la mise en place de plusieurs réformes. Dans cette optique, les stratégies du développement durable seront intégrées dans les stratégies sectorielles du Maroc.
Plusieurs projets nationaux sont concernés : la MANE (Stratégie de mise à niveau de l’environnement) et l’INDH (Initiative Nationale de Développement Humain). Une loi-cadre sera élaborée pour appuyer, juridiquement, ce processus – 99-12 -, qui portera sur la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable.
À travers ce jumelage entre le Maroc et l’UE, il s’agit, aussi, d’améliorer l’adaptation des structures en charge de l’environnement et leur convergence avec les réglementations en vigueur au sein de l’UE. Ensuite, le but est de renforcer les acquis et d’ancrer les bonnes pratiques en matière de développement durable au Maroc.
Ce jumelage, soulignons-le, est financé par l’UE. Il est géré avec l’appui de la Direction marocaine du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE). Le projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance verte (PACC), signé par le Maroc et l’UE en novembre 2016. Le tout pour une enveloppe de 105 millions d’euros.
A lire aussi :