Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donné récemment le coup d’envoi du programme “Université, espace de dialogue et de cohésion sociale”.
Ce programme consiste à mettre en place un système de médiation, de prévention et de gestion des conflits en milieu universitaire.
Il s’inscrit dans le cadre de la réforme de la gouvernance universitaire qui a été validée lors des assises nationales de mise en œuvre de la réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en décembre 2017.
Une convention de partenariat a été signée dans ce cadre entre le ministère de l’Enseignement supérieur et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Une cérémonie a été organisée à cette occasion en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du représentant résident adjoint du PNUD et du représentant résident de la Konrad Adenauer Stiftung.
Le ministre Slim Khalbous a souligné, lors de son intervention, que la vision du ministère de la cohésion sociale au sein de l’espace universitaire servira de cadre de référence fédérant l’ensemble des actions. Le but étant de faire de l’université un espace de dialogue et d’interaction entre les différents acteurs.
Ce projet de renforcement de la cohésion sociale dans le milieu universitaire, a-t-il ajouté, repose sur la volonté de promouvoir un meilleur « vivre ensemble » dans une université ouverte, offrant un espace de dialogue, d’acquisition du savoir et d’apprentissage de la citoyenneté.
De son côté, le représentant résident du PNUD a déclaré que le milieu universitaire représente “un vecteur de renforcement de la cohésion sociale”.
En effet, le projet d’appui à l’université qui sera mené par le PNUD consiste à soutenir le ministère dans la mise en œuvre de sa vision de cohésion sociale et contribuera au renforcement de la résilience du milieu universitaire face aux crises à travers le développement d’approches préventives.
Ce projet dont l’implémentation s’étalera sur 3 ans (2019-2021) se propose, à travers ses différentes phases:
- De contribuer à une meilleure connaissance des facteurs de tension touchant l’Université;
- De développer des structures, des outils et des mécanismes pour prévenir, anticiper et/ou gérer les tensions, les conflits et les crises;
- De renforcer les compétences des acteurs identifiés en matière de veille, de dialogue et de médiation;
- D’institutionnaliser et de généraliser la mise en place de comités et de cellules de médiation et de gestion des conflits au niveau de tous les établissements universitaires : ministère, universités, établissements d’enseignement supérieur et de recherche et établissements d’œuvres universitaires.