Un accord de principe a été signé hier entre Tunisie Telecom et la Fédération générale des télécommunications pour engager les travaux de préparation d’une charte de dialogue social propre à l’opérateur historique. Cette charte, d’après Fadhel Kraiem, PDG de Tunisie Telecom, devrait être signée avant la fin du premier semestre 2018.
Pour le président-directeur général de l’opérateur Telecom , la charte constituera “le socle et le cadre de tout dialogue et concertation” au sein de l’entreprise. M. Kraiem a ajouté qu’un dialogue social réussi est une priorité pour toute entreprise souhaitant offrir un cadre de travail stimulant et motivant pour ses ressources humaines, et une condition nécessaire pour la paix sociale, la croissance économique et la pérennité de toute société.
Habib Dabbabi, secrétaire d’État à l’Économie numérique, a annoncé qu’il encourage et appuie l’action menée par Tunisie Telecom. Et de souligner, “aucune entreprise ne peut aspirer à sa prospérité que si elle met l’Homme au centre de ses préoccupations”.
Dans une déclaration accordée au Manager, Nabil Hammami, secrétaire général au sein de Tunisie Telecom, a assuré que la direction générale et les parties syndicales veillent à améliorer le climat social au sein de cette entreprise publique.
Échange de bonnes pratiques
“La démarche de dialogue qu’on se propose de suivre au sein de TT s’inspire également de l’expérience du dialogue réussie de la ville de Suresnes et dont le modèle a été reconnu par l’OIT pour sa singularité et sa pertinence”, a souligné Fadhel Kraiem. En effet, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une convention d’échange d’expertise et de savoir-faire conclue en 2014 entre les services de la présidence du gouvernement et la ville française de Suresnes.
Dans le cadre de cet échange de bonnes pratiques, des experts français vont assurer deux ateliers de formation au profit des responsables administratifs et syndicaux de Tunisie Telecom portant sur les thèmes de dialogue social et négociation, de télétravail, et de prévention de l’absentéisme.