Le thème : « Le grand retour de l’export », abordé lors de la première réunion du Conseil Supérieur des Exportations, tenue hier le 4 janvier, a le vent en poupe.
A l’issue de ces travaux, rehaussés par la présence de différents acteurs dont notamment le ministre du Commerce et des PME, Omar Béhi, la présidente de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) Ouided Bouchamaoui et le Président-Directeur Général du Cepex Samir Azzi, une vingtaine de décisions ont été prises. Le but : booster l’exportation, fluidifier les opérations d’exportation et en faire le suivi.
« L’Afrique demeure aujourd’hui une terre d’investissement, et c’est au marché africain que la Tunisie va accorder une priorité majeure », a avancé Omar Béhi, en mettant l’accent sur l’augmentation prévue de la subvention octroyée au transport vers les marchés africains. En effet, la subvention du transport maritime et aérien va connaître une hausse de respectivement 30 à 60 % et de 50 à 70 %.
Volet digitalisation, cette dernière est au cœur des préoccupations des parties prenantes, étant un atout essentiel pour la relance des exportations vu que les délais des procédures d’exportation vont être sensiblement réduits. De plus, un manuel de procédures administratives visant à faciliter les exportations sera disponible prochainement et dont l’application sera contraignante.
De son côté, Mme Bouchamaoui a mis en exergue le « Made in Tunisia ». En d’autres termes, ces 20 décisions, issues des travaux, et qui concernent la limitation de la bureaucratie, la réduction de la paperasse, la facilitation du transport maritime, l’accès au crédit, mais surtout le travail sur l’image du pays, feront l’objet d’un suivi. Et d’ajouter : « Outre le marché africain, il ne faudrait en aucun cas négliger les marchés traditionnels, sans négliger de cibler d’autres marchés comme l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient ».
Quant au PDG par intérim du Cepex, Samir Azzi, il n’a pas manqué d’attirer l’attention sur la chaîne de valeur de l’export et ses retombées positives sur le climat de l’export dans son ensemble.
Il ajoute : « Pour être plus compétitif sur les marchés étrangers, il est fondamental de miser sur la qualité de la production tunisienne dans les produits à exporter. Il faudrait également mettre en place des fonds à la disposition de l’export afin de faciliter l’accès à ces marchés », précise-t-il.