Une rencontre s’est tenue en toute convivialité et dans une ambiance bon enfant, agrémentée de belles mélodies tunisiennes, jeudi 28 septembre à la Résidence de Son Excellence l’Ambassadeur de France en Tunisie, à La Marsa, sur le thème : “Composer au rythme du Digital et jouer l’accord parfait avec la Data”. La soirée-débat, organisée par Business & Decision et ses partenaires IBM et BIAT, a été rehaussée par la présence de Jean Noël Tronc, président de la Sacem, Denis Ladegaillerie, président de Believe Digital, Alexis De Gemini, président de Deezer ainsi que le groupe Denya Okhra Duo Live Music.
Elle en a fait une tradition, un troisième rendez-vous tant attendu où Neila Ben Zina, DG de Business & Decision Tunisie et ses partenaires conjuguent le digital aux temps les plus inventifs. Si les deux premières éditions se sont emparées de la gastronomie et du foot, celle de cette année a mis son grappin sur ce qu’il y a de plus créatif, à savoir la musique.
Et ce n’est pas fortuit : « A Business & Decision, on fait chanter la data, on joue le rôle du chef d’orchestre en utilisant toute les briques de vos système d’information pour analyser votre data et vous aider à réussir votre transformation digitale ». Ainsi parlait Neila Ben Zina, lors de son allocution d’ouverture. L’équipe de Neila a su pousser les frontières du digital au-delà de celles qui lui sont communément connues.
Jean Noël Tron, président de la Sacem, a fait part des résultats d’une étude qui a fait ressortir que la culture crée aujourd’hui plus de richesse au plan mondial que tout le PIB de l’Inde. Le Moyen-Orient et l’Afrique ne sont pas en reste : la culture y emploie entre 2.5 millions et 3 millions de personnes et y crée de la richesse de l’ordre de 60 milliards de dollars. Et d’ajouter qu’en Tunisie, l’industrie culturelle peut créer des dizaines de milliers d’emplois au-delà du fait qu’elle permet une ouverture de la jeunesse sur le monde.
Et ce n’est pas le seul point d’intérêt de la musique. Elle est à l’image de ces secteurs qui sont repensés, qui — transcendés par la transformation digitale — se réorganisent. Les speakers ont mis en avant des exemples pour ce qui est de la composition, de la production, du lancement, de la promotion, de la diffusion, ou de la distribution. Un talentueux jeune couple a admirablement réussi à accorder la technologie au son musical pour laisser vibrer l’assistance à chacune de leur démonstration. De quoi ne pas laisser indifférents les plus technophobes, ni même leur laisser le bénéfice du doute.
En guise de conclusion, l’Ambassadeur de France a eu l’heureuse formule de paraphraser Machiavel dans « le Prince » : “Le changement a pour adversaire ceux qui ont bénéficié de la situation précédente”.