Bobst Africa and Middle East fête ses 25 ans
Créé en 1992 à Tunis, Bobst Africa and Middle East a fêté aujourd’hui son 25ème anniversaire en présence de son directeur général, Samir Khoudja, et du président du comité de direction du groupe Bobst. La cérémonie a été rehaussée par la présence de Zied Laâdhari, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, d’Aziza Htira, PDG du Cepex, et d’Emna Allani, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse.
D’entrée de jeu, Samir Khoudja s’est félicité du succès qu’a connu le bureau de Tunis du spécialiste d’équipements et de services destinés aux fabricants d’emballages, qui compte aujourd’hui plus d’une cinquantaine d’employés. Pour accompagner son développement dans la région, Bobst Africa and Middle East a ouvert des bureaux régionaux au Caire (Égypte), à Dubaï (Émirats Arabes Unis) et à Lagos (Nigeria).
25 ans : ce n’est que le début
Pascal Bobst a pour sa part exposé la stratégie du groupe présent dans plus de 50 pays. Celle-ci consiste à couvrir le plus possible de technologies et d’offrir, pour chacune d’elles, une plateforme de produits allant du plus basique au plus sophistiqué. “Notre objectif est d’atteindre des parts de marché entre 25 et 40%, et ce, dans chaque technologie et dans chaque pays”, a déclaré le président du comité de direction du groupe suisse. “En Tunisie”, a-t-il déclaré au micro du Manager, “nous avons atteint ces objectifs pour les activités du carton ondulé et compact, mais ce n’est toujours pas le cas pour les activités de matériaux flexibles et d’étiquettes”. Et d’ajouter : “Nous avons encore des opportunités de développement en Tunisie”.
“Nous sommes fiers de voir que Bobst ait choisi la Tunisie pour se déployer dans toute la région”, a affirmé Zied Laâdheri. “Ce choix confirme notre volonté de transformer la Tunisie en un hub régional”.
Bobst, la Suisse et la Tunisie
Bobst est membre fondateur de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse, a déclaré la présidente de la chambre, Emna Allani. Cette chambre, fondée en 2011, regroupe aujourd’hui une cinquantaine d’entreprises. La chambre travaille principalement sur l’employabilité et la formation professionnelle.
Pour Jenny Piaget, conseillère à l’ambassade de Suisse, les deux pays ont besoin de renforcer
leurs relations économiques bilatérales, surtout que les échanges commerciaux entre la Tunisie et la Confédération Helvétique ne dépassent pas les 300 millions de dollars par an. Les investissements suisses en Tunisie devraient également être boostés : ils ne représentent actuellement que 100 millions de dollars, soit 1.4% des IDE en Tunisie. Ces investissements contribuent tout de même à hauteur de 12 mille postes d’emploi. “Les autorités suisses sont désireuses de développer ces potentialités avec la Tunisie”.
Dans ce cadre, la conseillère a annoncé le démarrage de la deuxième phase (2017–2020) du programme de coopération tuniso-suisse avec un budget de 250 millions de dinars. Ce programme, a-t-elle déclaré, couvre trois axes principaux : le soutien à la transition démocratique, la migration et le soutien aux personnes vulnérables et, comme troisième axe, l’aspect économique et l’employabilité.
En ce qui concerne ce dernier volet, Jenny Piaget nous a confié que le projet est toujours dans la phase des grandes lignes : “L’idée est de renforcer la capacité de l’administration publique, notamment dans le domaine de la gestion financière et dans les régions. Le programme travaillera également sur l’amélioration de la compétitivité du secteur privé, notamment en matière de formation professionnelles pour les jeunes”.