Le programme Green Startup a été lancé aujourd’hui, le 14 avril 2017, avec la signature d’une série de conventions. Détails.
Green Startup vise la création de 93 petites entreprises dans les secteurs de l’économie verte et du développement durable. Le financement de ce programme, évalué à 6.5 millions de dinars, sera assuré par une ligne spéciale gérée par la Banque Tunisienne de Solidarité. Les procédures en la matière seront même simplifiées.
Les projets ainsi financés seront destinés principalement à la maintenance des infrastructures d’assainissement et des espaces verts (53 projets) et à l’agriculture (40 projets).
“Il s’agit d’un programme pilote qui va être généralisé grâce à des collaborations avec d’autres ministères”, a déclaré Imed Hammami, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle. “En plus de ces bienfaits écologique, ce projet va contribuer à la création d’emplois.”
“Ceci n’est qu’une première étape dans un programme plus large qui vise à la création d’une nouvelle génération d’entrepreneurs”, a déclaré Riadh Mouakher, ministre des Affaires locales et de l’environnement. “Nous aimerions que ces petites entreprises grandissent pour se hisser aux rangs de champions nationaux et, pourquoi pas, s’ouvrir sur l’international”.
Pour ce faire, le ministre des affaires locales a annoncé que les jeunes sélectionnés vont bénéficier de l’accompagnement de chefs d’entreprises, par ke coaching, la formation et le mentoring, pour les initier à une prospection commerciale active et ce, en collaboration avec l’UTICA, l’IACE et le CJD. “Nous voulons apprendre des erreurs du passé. Par exemple, avec le mécanisme 41 du fonds national de l’emploi 21–21, les entrepreneurs ont eu du mal à poursuivre leur activité au-delà de la période durant laquelle l’État leur a accordé des marchés publics”, a-t-il expliqué.
Mouakher a indiqué que le coût moyen de la création d’un poste d’emploi est de 30 milles dinars alors que ce chiffre n’est que de 12,8 milles dinars pour le programme Green Startup.
“Dans un souci de transparence, nous avons invité la société civile, représentée par Bawsala, Iwatch et l’Union des Diplômés Chômeurs lors de l’attribution des projets”, a conclu Riadh Mouakher.