Adel Mansouri, responsable du développement de l’activité commerciale à l’UBCI, appréhende le crédit auto comme un crédit à la consommation destiné au financement de l’acquisition d’un véhicule de tourisme neuf ou d’occasion.
Le crédit auto doit être justifié — la banque exige une facture, un devis, … et un autofinancement, contrairement au crédit personnel qui est une formule “sans objet prédéfini” dédiée au financement de la consommation.
De ce fait, la vérification de la capacité de remboursement des clients se base essentiellement sur :
- l’Attestation Annuelle de Revenus ;
- la Fiche de paie pour un particulier salarié ;
- et la Déclaration Unique des Revenus pour un professionnel.
L’appréciation dépendra par la suite de l’analyse de la situation auprès de la Centrale des Risques de la BCT et des mouvements réalisés sur le compte de la personne concernée.
Le montant maximum de crédit auto dépend de la capacité de remboursement du client ainsi que de la puissance fiscale de la voiture souhaitée. La banque finance, au maximum, jusqu’à 80 % pour les véhicules ayant une puissance fiscale de 4 CV et jusqu’à 60 % de la valeur de celles d’une puissance fiscale supérieure.
Selon la circulaire de la Banque Centrale n° 2012–17, la durée de remboursement est plafonnée à 7 ans maximum pour les voitures neuves. Si le client souhaite acquérir une voiture d’occasion, le délai de remboursement est ramené à 6 ans minorés de l’âge du véhicule.
Quant au taux appliqué, Adel Mansouri affirme que la négociation du taux est possible en fonction du montant du crédit, de la durée de remboursement et de la quotité d’autofinancement.
Le responsable confirme qu’il n’existe pas de réticences face à l’octroi des crédits, les clients continuent à acquérir des voitures et font appel à l’UBCI pour les financer.